☼ Prince, héritier du trône, Marius Milanòv ☼

◊ Just Your Life |Âge ◊ 22 ans |Race ◊ Humain |Rang ◊ Prince, héritier du trône |Classe ◊ Guerrier

Personnalité ◊ Marius est un jeune homme plein d’espoir, empli d’une grande fierté et d’un honneur plus qu’exemplaire aux yeux des soldats de la cité de Mina’s tir. Il n’a de mal que pour lui-même, s’efforçant de garder les souffrances en lui, le rongeant à une vie tâchée de sang et de cicatrices bien plus profondes qu’il n’y paraît. Sans voulant d’être le responsable d’un conflit bien trop meurtrier entre les Hauts-elfes et les hommes, il ne se l’ai jamais réellement pardonné et vivra avec jusqu’à la fin de son existence. Dévouant corps et âme sa vie en vue d'un monde serein, il n'en reste tout de même pas moins humain, caressant la vie d'une lègére utopie, il s'aime à rêver d'une vie tranquille, une chose qu'il n'aura certainement jamais. Mais de ce faite, il n'en est que plus fort mentalement, gardant en tête ses devoirs envers le peuple, déterminé à combattre jusqu'à la mort. Commandant de l’armée de Mina’s tir, c’est un homme sûr de lui émanant une grande assurance, une prestance déroutante permettant à celui-ci de garder un sang froid à toute épreuve. Sa seule faiblesse fait de lui un être tout autre, un jeune homme au cœur tendre s’aimant à danser avec l’amour qu’il porte à la princesse de Loylör. L’honneur à fait de lui le plus grand des guerriers de la cité et l’amour lui à offert l’humanité…

Physique ◊ Marius Milanòv est un jeune homme de vingt-deux ans, ayant gravit les échelons de la vie avec souffrance. Plutôt attirant de par son charisme, il mesure à présent approximativement 1m82 et pèse environ 72kg. Son corps, quelque peu musclé mais sans plus, se voit tout de même appartenir à la force et l’agilité. Sa peau est vestige de multiples coups lors de nombreux combats dans la forêt de Näromèk et durant d'éprouvants entraînements à la cité. Sa peau diaphane et ses pupilles d’un rouge flamboyant émanent une pureté imprésionnante, un être sérieux et combattif, quant à sa chevelure d’un bleu profond, peu commun chez les hommes, dévoile un être à part, destiné à bien de choses, aussi bonnes que mauvaises. Il porte des vêtements noirs la plupart du temps, lui donnant une assurance sans pareille, munis de gants tout aussi sombres, facilitant le maniement de sa lame et des bottes ne dérogeant pas à la règle de la noirceur. Tout autant de noir permettant ainsi à son visage d'éblouir cet être d’une pureté indéfinissable et pourtant meurtri par son passé. Il porte une fine marque de naissance au niveau du bas de son cou, une sorte de ruban ondulant vaguement, s'appropriant un secret auquel il devra faire face toute sa vie.

Histoire ◊ Une bien longue histoire pour une si courte vie emplie tout autant d’amour et de fierté que de souffrances…

La voici…

C’était un jour de pluie, un véritable torrent semblait s’abattre sur Minas’tir, il faisait nuit noire, les rues désertes du premier étage de la Cité des hommes émanaient la peur, le son effrayant du vent à traves les allées et la noirceur des ténèbres présageaient de lourdes souffrances pour le peuple des hommes. Un homme seul, trempé et grelottant courrait à vive allure à travers les larmes des cieux, il semblait tant paniqué, regardant en arrière si on ne le suivait pas. Il tenait un petit paquet entre ses bras, un bout de tissu… un nouveau né…

Ne pouvant plus courir, le soldat s’arrêta à une porte, exténué, il y déposa l’enfant pleurant comme s’il comprenait lui-même l’ampleur de ce qu’il lui arrivait. Il posa délicatement un bout de papier humide que l’enfant prit instinctivement dans ses petites mains, le mâchant à sa bouche afin d’y arrêter involontairement ses pleures. Le soldat se mit à genoux, se prosternant à lui, honteux de ce qu’il faisait et supplia l’enfant de lui pardonner.

« Pardonnez-moi mon prince, c’est tout ce que je peux faire… »

Il se releva, frappa à la porte avec insistance et partit aussi vite qu’il était venu avant de disparaître dans l’une des sombres ruelles de la cité. La porte s’ouvrit, une femme apparut, estomaquée de ce spectacle, un nouveau né seul sous la pluie, il semblait serein et mâchouillait un bout de papier qu’elle s‘empressa de lui prendre pour y lire un simple nom « Marius ». Depuis ce jour, le jeune enfant fut adopté et grandit au sein d’une famille emplie d’amour et de reconnaissance envers le roi Higor qui les protégeait des menaces extérieures. Si reconnaissante envers ce roi, que le père adoptif de Marius s’était enrôlé dans l’armée des hommes en tant que soldat, entraînant alors par la même occasion le jeune fils à l’art du combat, des lames et des boucliers. Accumulant alors au fil des années une grande dextérité et une résistance mentale, Marius devint un grand guerrier, renommé par un petit groupe de soldat sous les ordres de son père adoptif. Ce jeune homme ne vécut qu’à la seule force de l’honneur, au dévouement du roi Higor et de la famille royale. Il était fier, il était brave et pur, il avait tout ce dont un grand guerrier avait pour parcourir le monde de Nerethnit, pourtant il n’était jamais allé plus loin que la forêt de Nämorèk. Mais un jour tout changea… sa vie en fut même bouleversée au point d’y perdre un peu de sa force, puisant au fond de lui une certaine faiblesse bien trop cachée des guerriers. De cela surviendra de graves conséquences, désastreuses pour le peuple des hommes… mais ça, il ne pu le savoir quand le réalisant lui-même.

Les Hauts-elfes et les humains était en paix, Louis Milanòv et Ezekielle Lossëhelin prouvèrent cette nouvelle alliance de races et tous furent appelés à y admirer l’arrivée des Hauts-elfes à la cité, emmenant la princesse Ezekielle à revoir son fiancé, l’héritier au trône. Marius ne pouvait manquer cela au prix d’y risquer sa vie.

C’était un jour ensoleillé, les colombes volaient dans le ciel au-dessus de la cité, s’immisçant à la couleur des nuages, présageant un heureux événement. Lorsque les Hauts-Elfes entrèrent dans la cité, les humains se mirent à les acclamer, chantant le nom de la princesse destinée au prince Louis. Les yeux de Marius ne pouvaient imaginer un tel spectacle, des archers elfes portant d’impressionnants arc-à-flèches, des combattants munis d’épées courbées éclatantes et des musiciens jouant de leur luth une mélodie des plus enivrantes. Lorsque le cortège disparut pour gravir le deuxième étage de la cité, Marius en fut désolé bien qu’émerveillé. Il aurait souhaité y suivre l’avancée elfique jusqu’au sommet de Mina’s tir, mais étant devenu soldat, il lui fallait garder les portes de la cité avec quelques gardes jusqu’à la nuit tombée.

De nombreuses heures passèrent, jouant avec sa lame, la faisant virevolter avec aisance dans les airs, il s’aimait à repenser au cortège elfique des plus magnifiques. Il n’y avait bien que les elfes pour dégager une telle énergie à la beauté. La nuit tomba assez vite, Marius n’avait quitté son poste, gardant l’énorme porte de la cité avec quelques autres gardes. C’est alors que sortit le groupe de Hauts-Elfes venu escorter la princesse. Elle se trouvait dans une sorte de sphère en soie sur roulette, un chariot elfique des plus nobles. Marius comprit alors la chance qu’il avait de pouvoir les revoir, rêvassant à la fabuleuse cité de Loylör qu’il n’avait jamais vu. Mais quelque chose de plus beau sembla guider le regard du jeune homme vers la sphère elfique. On pouvait presque y voir à travers, dessinant le corps de la princesse Ezekielle, assise tranquillement. Il s’aimait à la contempler et élevant le regard, il aperçut le bleu océan de la princesse le fixer. Son cœur prit une cadence affolante, il se sentait si fort l’épée à la main et pourtant si faible aux yeux de la jeune elfe. Elle dévoila son regard au guerrier en poussant délicatement un morceau du tissu qui les séparés. Ils ne cessèrent de se regarder, s’échangeant tous deux un message bien plus fort que de la compassion.

C’est à ce moment là bien précis que Marius compris que le destin les avait à présent lié, il ne savait comment l’expliquer mais au fond de son cœur, il en était tombé éperdument amoureux. Si bien qu’il se décida dans la même nuit à quitter la cité après son tour de garde, s’engouffrant à travers la forêt de Nämorèk qu’il connaissait si bien, traversant rivières et forêts, passant non loin des chutes de l’immortel dans la forêt Céleste. Il ne s’arrêta pas, non il ne fallait pas en pleine nuit, en terres inconnues, passant à quelques lieux de Vilhvèn avant de franchir les eaux de Siennà et enfin arriver en forêt de Loylör, bien plus sereine que toutes les autres.

Marius était exténué, il s’écroula à terre, respirant bruyamment, reprenant avec mal son souffle, ne sachant si tout ceci avait réellement était utile. Retrouver une princesse en pleine forêt qui plus est au beau milieu de la nuit… il fallait être complètement fou pour le tenter, mais ne l’était-il pas, épris d’un amour sans pareil? Il fallut quelques minutes à Marius pour se remettre à marcher, calmement, observant une végétation luxuriante des plus troublantes. Une lueur bleutée attira alors son regard, s’y approchant, son cœur s’emballa à nouveau…

Il ne pouvait voir son visage, il ne pouvait goûter à son regard mais ce qu’elle dégageait été si intense que Marius n’eu de doute. Elle semblait s’amuser avec une plante, balayant des mains l’air autour d’elle afin que la nature l’éblouisse d’un bleue somptueux, digne d’une mage elfique. Elle se retourna alors, laissant à la plante le plaisir d’éblouir cette fois le jeune guerrier épris d’amour à la seule vision d’une telle beauté. La princesse Ezekielle semblait si sereine, s’approchant de lui avec aisance et volupté, le sourire aux lèvres comme si elle l’avait toujours su. Marius ne pouvait croire l’avoir trouvé en ce lieu, tout semblait bien plus léger et pur qu’il se laissa bercer au rythme des pas de la princesse et à son regard profond. Il ne fallut que de simples regards entre eux pour unir leur cœur.

Depuis cette fameuse nuit, Marius s’en était allé chaque soir en Loylör, dans la forêt, à la rencontre de sa belle Ezekielle, parcourant autant de kilomètres pour sentir ses baisers contre les siens dans la plus pure des intimités. Il comprit de par ses dires que le prince Louis Milanòv était un vil personnage et plus que tout, elle ne l’aimait pas, forcer de par un devoir au nom de son peuple en vue d’unifier les races par une alliance d’un amour corrompu.

Mais cette belle histoire ne dura que quelques jours malheureusement, car un émissaire du roi en route vers Mina’s tir surprit les deux êtres à s’embrasser délicatement au milieu d’un bleu enivrant. N’ayant vu que le visage de la princesse, l’émissaire se hâta d’en faire vent à la famille royale, ce qui engendra alors une violente altercation entre les hommes et les Hauts-elfes, commandité par un être jaloux et vil qu’était Louis Milanòv. Depuis que l’héritier du trône déclara la guerre aux Hauts-elfes en vue de reprendre sa bien aimé, Marius n’eu plus revu Ezekielle, confinée dans sa cité de Loylör. Des semaines passèrent, Marius s’en voulait tant, des soldats ne revenaient plus à la cité, les morts se furent et il ne pouvait que se rejeter la faute. Il se morfondit alors sur lui-même, ne sachant que faire, jusqu’au jour où son père adoptif fut appelé lui aussi à la bataille, demandant à Marius de l’accompagner.

« Marius! Il faut combattre, les Hauts-elfes nous ont trahi avec ce soldat infâme!
Pour Louis Milanòv, Marius! Soyons fier et allons-nous battre fils! »

Inspirant profondément, Marius allait maintenant tout changer...

« Non père… tout ceci est de ma faute… tous ces morts, toutes ces souffrances… par amour pour Ezekielle… je ne peux plus le supporter… je vais de ce pas me rendre à Louis Milanòv. »

Marius n’attendit pas la réaction de ses parents à la surprise de cette révélation et partit en direction de troisième étage de la cité pour certainement y mourir. Il avait marché quelques temps avant d’arriver au sommet de Mina’s tir, dévoilant son acte, les gardes le laissèrent passer, le conduisant au roi Higor Minalòv lui-même. Il était assis à son trône, le visage empli de tristes tourmentes, son fils Louis était parti à son tour en Loylör. Marius se prosterna, accompagné d’une vingtaine de gardes derrière lui, au cas où le traître s’en prendrai à leur roi bien aimé. Il divulgua toute son histoire ne laissant rien au hasard, parcourant sa mémoire à la recherche de chaque détail. Et après avoir parlé, il se tut et leva le regard à son roi, montrant à quel point il s’en voulait, laissant alors celui-ci se charger de la sentence. Higor Milanòv prit sa longue épée, descendit les marches, la colère se lisait sur son visage, une colère effroyable, inconnue de ses gardes bien trop soumis à cet état de transe qu’il l’habitait pour dire un mot. Higor se mit devant Marius agenouillé à terre, le regard dans le sien, attendant la peine capitale et lorsque la lame fendit l’air d’une rapidité fulgurante Marius ferma les yeux et l’image d’Ezekielle traversa son esprit, une dernière fois.

Le vide… le noir total... le néant… mais aucune douleur… la lame du roi avait été si rapide que la douleur n’avait pu être ressentie? Non… Marius rouvrit les yeux et aperçut le roi, lâchant sa lourde épée à terre pour s’agenouiller à ses côtés et le serra dans ses bras.

« Marius… je croyais t’avoir perdu mon fils… »

Le jeune guerrier ne compris en rien la situation. Que venait-il de se passer? Son regard en dit long et le roi s’expliqua alors, le relevant avec lui. Il posa sa main à son cou et toucha une tâche que Marius avait depuis la naissance.

« C’est la marque des Milanòv… le socle familiale, le symbole héréditaire de notre famille… J’ai la même Marius… regarde. »

Le roi montra au jeune guerrier cette marque qu’il n’avait pensé à s' expliquer lui-même et en fut choqué.

« Je ne comprends pas… »

A la suite de ces mots, l’un des gardes quitta les rangs et prit la parole.

« Tu es le fils du roi Higor Milanòv et frère du prince Louis…
Marius, tu l’a toujours été. »

Le soldat porta ensuite son regard au roi.

« C’est Louis, votre fils, qui a kidnappé Marius pour s’approprier le trône, j’en fut tout autant le témoin que le principal coupable. »

Le soldat prit une triste moue, rabaissant le visage, il reprit.

« Marius, c’est moi qui t’es déposé à l’une des portes de la cité… Je devais te tuer, mais je ne l’ai pas pu, s’en était impossible… Tuez-moi.. mais avant cela pardonnez-moi cette erreur… »

Higor Milanòv compris alors, tout autant que Marius face à de nombreuses révélations, le menant de simple soldat à fils de roi, vingt-deux ans plus tard.

« Louis… ramenez-le moi! »

La colère du roi Higor ne se porta plus sur Marius mais Louis et son regard se dirigea vers le soldat meurtri par son passé.

« Tu as été honnête bien trop tard soldat… Tu connais le châtiment! »

Marius prit alors le parole pour la première fois en temps que fils de roi.

« Non Père…
Il ne m’a pas tué… sans lui, je ne serais là avec vous aujourd’hui… et le mal de Louis n’aurait jamais été dévoilé… Pardonnez à ce soldat, il est bon… »

Le roi hocha de la tête se soumettant aux paroles d’un fils retrouvé qui fut depuis ce jour nommé premier héritier de trône et commandant des armées de Mina’s tir. Le conflit entre les Hauts-elfes s’arrêta alors de par le roi Higor, calmant les tensions et bannissant Louis Milanòv de la cité des hommes à tout jamais, rejoignant ainsi les armées du roi liche. Marius Milanòv n’oublia pas ses parents adoptifs, mais malheureusement, son père mourut en plein combat, le jour même où Marius lui dévoila son amour envers Ezekielle.

Encore maintenant, de lourds fardeaux semblent le faire souffrir intérieurement, tous ces morts… son père… de par la trahison d’un frère corrompu par le pouvoir et l’amour… et au centre de tout ceci… Marius & Ezekielle…

Depuis la fin du conflit entres les deux races, Marius n’eu plus revu Ezekielle depuis maintenant prés d’un mois, attendant que les tensions s’estompent, espérant qu’une nouvelle alliance entre les Hauts-Elfes et les hommes prenne vie de par un amour véritable…

Commandant à présent les armées de Mina’s tir, combattant avec fierté auprès des races du bien en vue d’un monde en paix, Marius Milanòv gagna le cœur des hommes, pardonnait des morts… mais l’amour lui apprit bien des choses qu’il ne connaissait et la faiblesse en était la première, une souffrance enivrante dans le cœur d’un homme prés à tout pour protéger sa cité et celle qu’il aime, au nom de l’honneur et de l’amour, au prix de sa vie.