Est-ce vrai? [Pv Marius]

Mina’s Tir, la cité des hommes, splendide le jour et sublime la nuit, elle n’avait rien à envier à la beauté architecturale des autres cités. Le soleil si intense soit-il frappé de plein fouet ses murs et ses remparts parsemés de neige sous un ciel d’un bleu enivrant dont seuls les cieux en avaient le secret.

Au sommet de celle-ci, Marius se tenait sur le rebord de la fenêtre de ses appartements du haut du château Royale. Accoudé au rebord de celle-ci, la vue était renversante voir vertigineuse, contemplant sa vaste région, il pouvait y admirer la forêt de Nämorèk, tout autant que le lac enchanté et voir même un aperçu de la cité de Loylör. Mais Marius n’avait pas le goût à contempler de telles beautés, son cœur n’avait de cesse de penser à la princesse. Il n’avait de cœur que de se lamenter d’être responsable d’un massacre qui venait à peine de se terminer… Le remord n’avait que seule utilité d’accompagner le jeune prince, torturant son esprit, affligeant de lourdes épreuves psychologiques. Il avait passé la journée à réorganiser les tours de garde de la cité, rendant les soldats un peu plus actifs de part un rythme plus soutenu.

Voilà plus d’un mois maintenant qu’il n’avait plus contemplé la douce Ezëkielle, ses lèvres lui manquait tant que les siennes n’avait plus goût à rien. S’en était assez, il se devait de faire quelque chose, il ne pouvait rester là à se lamenter, perdant son temps à penser à bien des choses qui ne sont réelles. Il quitta le rebord de la fenêtre et se décida à changer les choses, à remédier au mal qu’il avait infligé aux deux peuples. Il sortit de ses appartements et passa par la salle du trône où son père semblait discuter avec un émissaire humain venu d’ailleurs, remettant certainement son rapport. Il voulait se faire le plus discret en avançant rapidement mais le roi s’interposa à cette fugueuse tentation.

« Où vas-tu mon fils? »

Marius se retourna en sa direction, s’inclina à lui par respect et se releva aussitôt.

« En Loylör, Père. »

Higor Milanòv fit une moue curieuse.

« Que comptes-tu y faire? »

Marius reprit aussi vite, montrant une détermination qui ne pouvait être assouvie.

« Je vais rétablir la paix entre nos peuples. Réparer mon cœur et mes erreurs, Père. »

Le roi Higor fit une moue attristée cette fois.

« Il est encore trop tôt Marius, c'est une situation délicate. »

Le jeune prince lança alors un regard troublant à son père, un regard des plus sincères.

« Je l’aime, Père… »

La douce image de la princesse de Loylör parcouru son esprit et le roi épris d’une certaine tristesse en le voyant ainsi ne pu refuser.

« Fais attention à toi mon fils. »

Marius lança un petit sourire en signe de reconnaissance, ce que fit son père lui-même, heureux de pouvoir reconnaître en lui une grande sagesse.

« Oui Père. »

Le jeune prince se retira donc et parcouru alors les longs couloirs du château avant de croiser une personne bien familière.

« Prince Marius, où allez-vous donc? »

« En Loylör, Ivano. »

Ivano Bromak était devenu en quelque sorte l’homme de confiance de Marius, l’aidant à certaines tâches, l’accompagnant en tout lieux. Si Marius n’avait décidé de lui offrir ce poste, Ivano aurait certainement été banni de la cité tout comme Louis, de même que Marius n’aurait jamais vécu plus d’un an puisque cet homme était tout simplement le garde qui l’avait laissé à l’abandon il y a de ça vingt-deux ans. Pourtant, le jeune prince en était reconnaissant, Ivano l’avait en quelques sortes sauvé la vie au lieu de le tuer comme il devait le faire. Son père accepta la décision de Marius et se força de considérer Ivano comme homme de confiance.

« Vous n’y pensez pas? C’est bien trop dangereux, je vous accompagne! »

Marius se tourna alors vers lui et posa son regard dans le sien.

« Pas cette fois Ivano… je vais rétablir l’ordre entre nos peuples et je compte le faire seul pour rattraper mes erreurs. Toi, il faut que tu restes, tu surveilleras le bon fonctionnement des tours de gardes durant mon absence. »

Ivano hocha de la tête en signe d’approbation.

« Faites attention à vous, Prince Marius. »

Un sourire échangé et le prince partit en direction des écuries du château, descendant alors tous les étages avant d’y arriver. Il était tout de noir, un noir aussi profond que le néant, il avait fière allure, hennissant à la seule vision de son cavalier s’approchant de lui avant de lui caresser le visage.

« Comment vas-tu Atrax? On va faire un tour…»

Marius libéra son cheval noir et le sella avant d’y monter dessus. Ce cheval lui avait été offert par son propre père quelques jours après le bannissement de Louis qu’il ne vu que peu à la salle du trône lors de son châtiment. Après une longue discussion entre son père et Louis, celui-ci partit avec ses hommes en jurant de revenir pour reprendre ce qui lui était dû.

Marius et Atrax quittèrent alors le palais et traversèrent la cité d’étage en étage.
Le cheval noir et son cavalier tout aussi noir ne faisait qu’un, symbolisant la force et la rapidité. Ils parcouraient la cité sous le regard des citoyens de Mina’s Tir qui s’aimaient à le prénommé « Le chevalier noir au cœur éclatant », tel était son surnom. Le noir symbolisait tant l’horreur et le désespoir et pourtant de ce noir ressortait un être plein d’espoir à son peuple ayant comme vaincu la noirceur et la portant fièrement sur lui comme trophée. Le peuple lui avait pardonné ses erreurs car grâce à lui Louis n’avait plus lieu d’être après avoir perdu toute crédibilité de par sa jalousie. Marius quant à lui, ne s’était en rien pardonné de ses erreurs, il lui fallait se pardonner à lui-même à présent. Galopant à travers la cité blanche, ils quittèrent donc Mina’s Tir et se dirigèrent tous deux en direction de la cité de Loylör. La neige ne pouvait qu’être plus agréable en ce jour, se posant délicatement sur les feuillages, tapissant le sol des terres d’Elhëzia…

Arrivant alors à une petite rivière à l’intersection des deux forêts, Marius et Atrax la traversèrent et s’engouffrèrent dans la forêt Céleste, les arbres étaient bien plus denses et Marius dû se protéger le visage des branches bien mal placées. Lorsqu’il réapparut dans un espace plus vaste, une silhouette se dessina au loin et le coeur du jeune prince vacilla à la joie lorsqu'il aperçu la princesse de Loylör. Elle stoppa sa route à la vision du prince de Mina’s Tir. Le destin...
Marius n’avait de cesse de s’imaginer un tel moment, à la fois surpris et impatient, il continua à avancer plus doucement, laissant Atrax marcher à son aise. Le sourire aux lèvres, son cœur se mit à reprendre vie.
Elle était bien plus belle que dans ses rêves, elle n’avait aucunement changé… elle était magnifique.

Lorsque le prince arrêta son cheval, deux soldats qu’il n’avait aperçut se mirent devant la princesse, la protégeant de toutes menaces. A cette vision, Marius se contenta de reprendre son sérieux, il se le devait pour elle, pour lui, pour eux, pour son peuple et pour le sien…

A la question qu’on lui avait posé, le chevalier noir descendit de son cheval, l’épée au fourreau afin d’apaiser les tensions, il répondit avec assurance dévoilant alors par la même occasion sa nouvelle identité à la princesse Ezëkielle.

« Je me nomme Marius Milanòv, prince et héritier au trône de Mina’s tir, fils du roi Higor Milanòv lui-même. Je viens rétablir la paix entre nos peuples. »

Les deux gardes semblèrent sceptiques, ne sachant si le jeune homme devant eux était un escroc, un vulgaire vagabond des forêts ou un prince de la cité des hommes. Voyant alors le désespoir à leurs yeux, Marius força les choses.

« J’aimerai m’entretenir avec la princesse de Loylör. »

Les deux gardes se regardèrent, ne sachant prendre de décision, le prince insista.

« Laissez-nous quelques minutes, nous resterons à vue. Je vous le promets. »

Ils se mirent à cogiter ensemble entre murmures et décision lorsque qu’un d’eux ne prenne enfin la parole.

« Vous avez deux minutes et pas une de plus et ne vous avisez pas d’échapper à notre regard! »

Marius leur sourit et hocha la tête en signe de remerciement.
Les gardes s’écartèrent, ouvrant le passage jusqu’à la jeune et jolie princesse qui semblait tant surprise de cette rencontre inattendue. Le prince s’avança jusqu’à elle et lui offrit un joli sourire, l’envie de l’embrasser était si tentante mais il ne pouvait en présence des soldats elfes.

Il se retourna, regardant alors les elfes qui s’éloignèrent d’une dizaine de mètres.

Son regard rouge sang s’immisça dans le bleu éternel d’Ezëkielle et sa main pris discrètement la sienne. Il se mit à murmurer le fond de ses pensées.

« Tu m’as tant manqué. »

Il regarda au coin de l’œil les gardes discutaient entre eux et reprit en tenant la main de la princesse dans la sienne.

« Louis n’est plus à Mina’s Tir, tu n’as plus à t’en faire à présent. Mon père le roi Higor l’a banni en sachant qu’il m’avait mis à mort à ma naissance. J’ai été abandonné par l’un des gardes à la cité. J’ai cessé cette guerre entre nos peuples tout comme je l’ai provoqué… »

Son regard se noya dans celui d’Ezëkielle, sa main lui avait tant manqué qu’il ne la lâchait plus, bien que ne voulant pas l’abimer, il aimait enlacer ses doigts à travers les siens pour y goûter à la douceur de sa peau.

Son visage se mit à perdre de son sourire, virant à la peine.

« J’ai peur pour toi Ezëkielle.
J'ai vu ce que Louis a fait à nos peuples par simple jalousie et j'ai peur qu'il s'en prenne à toi.
Des rumeurs disent qu'il aurait franchit les montagnes du nord avec ses hommes et y servirait un homme beaucoup plus puissant encore. »

Il serra avec tendresse la douce main de la jeune elfe, perdu dans ses pensées avant d’y revenir à la surface, plongeant son regard dans le sien plus intensément encore.

« Unissons nos peuples Ezëkielle… unis-toi à moi… »

Les flocons de neige dansaient entre eux dans un ballet enneigé, le froid n’épargna pas les lèvres du jeune prince qui virèrent au mauve, il avait si froid, mais son corps l’avait oublié et son cœur le réchauffé, attendant la réponse de celle qu’il aime.

La route ne fut que bien trop courte pour Marius, réchauffé par la chaleur entraînante de la princesse, l’expulsant à cent lieux de là, ses fines mains enlacées son corps comme une jeune fille étreignant sa poupée en vue de ne jamais s’en séparer.

Le prince se remémora les douces paroles de la princesse Ezëkielle, encore et encore, détaillant à chaque reprise ses mimiques, son regard, sa douceur et son baiser.

« … le seul que je me verrai accepter d'épouser… »

La voix de sa tendre résonnait encore et toujours à son esprit, épris d’un tel bonheur de l’avoir retrouvé… de pouvoir la toucher et l’enlacer… de goûter à ses lèvres… de l’aimer et de pouvoir lui montrer.

Ils traversèrent la forêt céleste, lieu que Marius n’avait jamais vu auparavant, n’ayant jamais été plus loin que sa forêt de Nämorèk. La beauté florissante de la nature, l’abondance et la richesse de sa faune et de sa flore s’en voyait pourtant neutre face aux retrouvailles avec la princesse. Il n’avait de cesse de ne penser qu’à elle, accrochée à lui sur le cheval galopant à travers mère nature. Lorsque soudain la grande cité de Loylör se dévoila devant eux, une véritable merveille prônant à travers la forêt, enracinée à la nature elle-même, ne faisant qu’un avec. Une entrée des plus impressionnantes mais un accueil plutôt froid de par les Haut-elfes, des regards meurtris par la guerre, dévisageant le prince de Mina’s Tir. Marius s’en voulait tant d’en être la cause, tout ce malheur… il ne pouvait certainement pas en vouloir à toutes ces personnes le regardant avec mépris, espérant que leur visage ne prenne une toute autre direction, entre pardon et empathie. Il espérait bien expliquer toute l’histoire au grand roi des elfes et à sa reine, il espérait tant leur demander la main de leur fille si douce soit-elle.

La princesse Ezekiëlle mena Marius à travers l’immense palais royale de la cité jusqu’à sa chambre avant d’affronter ses parents, la haute puissance elfique. Lorsque la porte se referma, Marius eu le cœur empli de bonheur lorsque sa douce vint à le serrer contre lui, ils étaient enfin seuls et tous le savaient. Il n’y avait plus de mensonges, plus de rendez-vous secrets loin des yeux, tant de temps à attendre ce moment… Marius n’en était que plus déterminé à se battre pour cet amour. Un amour qui détruisit bien des vies de par les manigances de Louis, son frère, bien des souffrances et blessures qui ne pouvaient être oubliées, mais pourtant cet amour était encore là à bercer le cœur de deux êtres. Les mots de la princesse arrivèrent aux oreilles du prince persuadé que tout ceci n’était que le simple commencement d’une grande histoire et répondu.

- Il ne m’arrivera rien, je ne peux être plus heureux qu’en ce jour.
Je trouverai les mots pour sauver notre amour et unir nos peuples…
Je trouverai car je n’ai nul doute de mes sentiments mon amour.

Il porta sa main à la joue de la princesse et caressa son visage aussi délicatement qu’une plume bercait par le vent.

- Je t’aime…

Ses lèvres se posèrent sur les siennes et ses mains descendirent lentement à sa taille, caressant son corps afin de s’y serrer d’avantage. Elles remontèrent ensuite jusqu’à son visage et la caressèrent, frôlant ses longues oreilles avant de redescendre à son cou pour finir leur route à son bassin. Le baiser ne s’arrêta pas, insistant à ses lèvres, s’en détachant à quelques reprises pour en mordre la partie inférieure, s’amusant à la taquiner. Caressant de sa langue l’extrémité de ses commissures, la déviant ensuite à sa bouche pour s’y étreindre avec la sienne dans un ballet langoureux de baisers. Leur respiration se fit plus rapide, ne prenant plus le temps de respirer normalement, leurs baisers en devenaient de plus en plus intenses, douce frénésie, exaltante tentation… Marius était un simple homme bien que trop réfléchi malgré lui, s’il n’y avait eu aucune barrière, il n’aurait certainement pas hésité à s’éprendre de son corps pour y découvrir tous ses mystères. S’imaginant à fusionner leur corps des heures durant, coller l’un à l’autre à se couvrir d’intenses baisers, dégageant à eux deux une chaleur des plus étouffantes, enchaînés pour l’éternité.

Les pensées du prince en devenaient bien trop perverses, s’il se voyait continuer l’ascension de ce long et langoureux baiser, il finirait par céder face au corps de la princesse Ezëkielle. Il se détacha non sans mal de ses lèvres, bien que l’enlaçant passionnément, il lui murmura quelques mots à son oreille.

- C’est toi que je veux et nulle autre personne. Je ne cesserai de t’aimer jusqu’à la fin…

Marius forma une moue triste à ses paroles, sachant pertinemment que sa vie n’avait pas autant de longévité que celle de sa belle. Il finirai ridé à attendre la mort et à son chevet, la princesse n’aurait aucunement changé, ayant gardé ses traits d’antan. Ce fut cette image qui bouleversa Marius ne voulant mourir avant elle, lui évitant une tristesse bien trop profonde, mais son visage ne pu être révélé à Ezëkielle tant ils étaient enlacés.

Il ne savait combien de temps il leur restait à profiter d’être seuls et l’étreigna d’avantage, collant son corps contre le sien pour y ressentir ses courbes et ses atouts qui faisaient d’Ezëkielle une elfe aussi attirante que magnifique.

La situation présente n'était pas très rassurante. J'avais conscience que Marius n'était pas tout à fait à l'aise en ce moment, mais la véritable raison de cette angoisse m'échappait encore. Remarquez, je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir. Nous n'étions pas forcément en avantage cette fois et cela pouvait bien facilement en inquiéter plusieurs. Je ne pouvais moi-même nier être terrifiée. Bien que Marius aille tenté de me redonner confiance, mes inquiétudes persistaient même malgré moi. Je me sentais en sécurité dans les bras de l'humain bien entendu, mais je savais que le moment venu d'en sortir, mes craintes remonteraient aussi rapidement qu'elles étaient disparûtes. Je connaissais mes parents comme le fond de ma poche et donc, j'étais parfaitement au courant de leur fort côté sévère lorsque j'étais mise en question. J'étais affolée d'imaginer que Marius n'était peut-être pas en sécurité chez moi, affolée à l'idée que mes parents décideraient de lui faire d'énormes misères. Ils avaient beau être tous deux d'excellents parents, il fallait savoir que autant l'un que l'autre étaient extrêmement protecteurs envers moi. Parfois, peut-être un peu trop excessivement. En réfléchissant à tout ceci, je ne me répétais qu'une chose en tête: je ne voulais pas quitter Marius et en aucun cas me séparer de son étreinte. Pourquoi avais-je la sensation étrange que ce simple moment était notre dernière rencontre? Rien de plus qu'une impression, peut-être bien en effet. Probablement que cette angoisse n'était en fait rien d'autre que le fruit de mon imagination qui me jouait des tours. Mais je n'aimais pas ça. Je tentai de penser à autres choses, voulant me convaincre qu'il n'y avait aucun risque que quelque chose de grave surviendrait. Mes parents ne pouvaient que comprendre et accepter mon choix, voilà tout. Je devais donc cesser de m'inquiéter comme cela et reprendre une pensée positive. Pour le moment, la seule chose qui comptait et devait compter était que j'étais réunit avec Marius et que nous nous aimions. Je ne devais pas me laisser effrayer aussi facilement, sans même avoir essayer quelque chose. Après toutes ces réflexions, je vins enfin relever les yeux question d'admirer mon futur mari, puis je lui offris mon habituel sourire rayonnant de déposer sur ses lèvres un délicieux baiser. J'étais si heureuse là, dans ses bras, que je ne souhaitais rien d'autre que de voir le temps s'arrêter. Puis enfin, je pris une décision. Je voulais que tout ceci s'arrange et cela, le plus rapidement possible. Après quelques instants, je m'assuras d'avoir l'attention de Marius avant de lui adresser la parole. C'était facile à faire, il suffisait que de lui offrir quelques petits baisers en surplus, puis de me mettre à parler. «Allons voir mes parents et régler tout ceci, veux-tu?», dis-je en adressant un sourire chaleureux à mon humain favoris. Il acquiesça rapidement l'air un peu nerveux, puis j'allas lui placer un nouveau doux baiser à sa joue droite avant de me mettre à tirer délicatement sur son bras pour le guider jusqu'en dehors de ma chambre. Il me suivit sans dire un mot et c'est là que la tension recommença à se faire sentir. J'allas avertir un des plus fidèles conseillés de ma famille qu'il fallait de toute urgence que je puisse m'adresser à mes parents. Curieux de me voir démontrer une telle hâte, celui-ci me demanda de quel sujet était-il en question. Ne voulant pas en parler à d'autres que mes parents avant d'avoir établi une décision en famille, je préféras dire tout simplement que je préférais en discuter en premier lieu avec mes parents pour ne pas éveiller de fausses rumeurs. Je le voyais bien que toute cette histoire semblait inquiéter le vieil homme et donc, je tentas de le rassurer en lui affirmant que ça n'était rien de bien grave en fait, mais que je voulais absolument recevoir leur avis. Il finit par accepter, puis alla rapidement informer mes parents que je les attendrais dans la salle du trône. J'avais demandé à Marius de s'installer devant la porte d'entrée des invités, question de calmer l'atmosphère avant que ceux-ci arrivent sur place. Connaissant très bien mon père, j'allais probablement avoir droit à la panique mondiale de celui-ci lorsqu'il traverserait la porte. J'étais inquiète, mais sans plus. Mes parents m'aimaient, ils souhaiteraient sans aucun doute ce qu'il y avait de meilleur pour moi. Puis, la porte s'ouvrit brusquement après une attente d'environ quinze minutes. Elhëzia - Loylör - Le Palais Royale -