Valfein Mallav (Terminer)

█ PERSONNALITÉ █ Lorsque je vois mon reflet dans un miroir je détourne le regard.Le fait de voir mon visage me rappelle trop de ce que j'ai enduré. J'ai l'impression que des milliers de cicatrices le déchirent... et pourtant il n'en est rien. En moi la rage qui bouillait autrefois est aujourd'hui éteinte. Mes envies de domination ont été apaisées par des années de servitude et l'endoctrinement. Aujourd'hui, j'ai l'impression de n'être que l'ombre de la petite moi que j'étais autrefois. Ça ne me fait pas mal, ça ne m'attriste même plus. J'ai passé l'époque ou je pouvais pleurer sur mon sort. Aujourd'hui, je suis parmi les miens, une simple image de la peur. La peur que même les pires drows ressentent, celle que les morts ce relèvent ce venger. Mon nom était bien trouvé par ma mère, la main de la vengeance. Je comprends maintenant, quand je tue ma cible, je lui fais subir ce que l'on ma fait subir si longtemps. Moi je n'ai pas eu droit de mourir. Pourtant je les tue... Pourquoi eu on-t-ils le droit à une mort rapide... car on me le demande ainsi... sans doute. Si l'on me demande de torturé... je le ferais... oui... car on me le demande... mais pourquoi est-ce que je fais ce que l'on me demande... car.... Car... je n'en sais rien... mais c'est ainsi...si seulement je pouvais comprendre ce qui m'arrive... ce qui m'est arrivé... Pourtant je ne veux pas comprendre...

█ PHYSIQUE █ Mon corps semble si laid à mes yeux. Pourtant, les hommes le trouvent attirant. Ma peau est douce malgré tout, sa couleur d'un gris devenu un beau bleu à la lumière de la lune a quelque chose d'enivrant pour eux je suppose, mes yeux mauves doivent leur faire un effet lorsqu'ils se posent sur eux. À moins que cela soit dû à mes cheveux noirs, une savante teinture d'assassin composé de suie et de différente sorte d'huile. Cela permet de ne pas se faire remarquer dans les forets. Il est possible que mes formes féminines soient des plus attirantes. Particulièrement parce qu'elles sont mises en valeur par mon armure afin de s'assurer qu'il apporte un avantage stratégique sur les adversaires masculins. Car les hommes pensent souvent d'abord et avant tout à leur membre du moins la plupart. Je suis plutôt grand pour ma race, je suppose peut être en sont-ils impressionné... ou encore c'est ma démarche qui leur donne envie...voire cela pourrait ne venir que de mes lèvres qui contraste le gris et le bleu de ma peau avec un bleui tirant un peu vers le mauve... C'est peut-être aussi cause du poison que je leur fais boire qui les fait tomber dans mes bras... Qui sait...

█ HISTOIRE █Le monde souterrain, cruelle selon certain, moi je trouve uniquement qu'il manque d'un peu du savoir-vivre que les peuples du dessus apprécient t'en. Ce n'est pas un mal, au contraire. Sans cette compassion, nous pouvons avoir une nation plus forte que tous les autres. Si nous sommes craints à un tel point que nulle n’ose s'aventurer chez nous, c'est que nous n'hésitons pas à torturer, tuer et meurtrir quiconque ose fouler notre sol, furent-ils de notre propre race. Le sang reste du sang qu'ils soient gnomes, humains ou elfs. Pourtant, faire couler notre propre sang semble le plus souvent être notre principale activité. Notre monde beigne en tout temps dans les complots que nous fomentons les uns contrent les autres pour s'assurer une meilleure place. Je suis contente d'être au bas de l'échelle, car personne ne veut ma place. De mes tréfonds, j'arrive pourtant à voir l'ensemble du monde de mes semblables et à me diriger sans le moindre problème, car je suis ce que tous les drows fuient comme la peste. La lame qui s'enfonce dans l'œil qu'il garde ouvert lorsqu'ils dorment, je suis une Umraen, dans notre langue, cela signifie les traqueurs froids, sans émotion. Personne ne peut nous empêcher d'accomplir notre mission, car chacune d'entre elles deviennent pour nous notre unique but de vivre t'en que nous n'avons pas réussi à la terminer.

Je suis née à Yorlëy, une grande ville située au sud du volcan de Zver. Je n'y étais naturellement rien de plus qu'une jeune fille parmi t'en d'autre, apprenant de ses aînées la perfidie et la malice. Devenant chaque jour pire que la nuit précédente. Pourtant, j'aurais sans doute aimé ce genre de vie. Simple et comme toutes les autres jeunes drows de mon âge. Sans doute avec le temps mon pouvoir au sein de ma famille aurait augmenté et peut-être avec un peu de chance j'aurais fini par la diriger. Pourtant, le destin en a voulu autrement. Ma famille se nomme Mallav, Mal signifie guerre et Lav prend le sens de passionner ou d'ambitieux. Depuis sa création, ma lignée n'avait voué son existence qu'à la guerre. Peu importe laquelle d'ailleurs. Durant les nombreuses luttes et conflits auxquels elle avait participé, les Mallav avaient fréquemment eu recours au service des traqueurs. Ainsi pour les remercier, il avait été convenu avant même ma naissance que la troisième fille à naître durant le siècle leur serait donnée en gage de bonne foi et de remerciement. Chez les drows donnés, un enfant n'avait rien d'exceptionnel. La mère ne protestait même pas. Avoir un enfant était d'abord et avant toute une question d'augmenter le pouvoir du clan et non pas par amour.

Ainsi je fus envoyé dans les montagnes, avec comme seul guide une femme armée d'un arc, un couteau et un sabre. Elle portait une armure de cuir et une lourde cape. Dans mon esprit jeune et embrouillé à l'époque, je vue cela comme une condamnation à mort dont je n'avais pas été informé. Ainsi je tentai de fuir ma geôlière, mais sans succès. Jamais elle ne me dit un mot, mais chaque fois que je tentais la moindre attaque ou fuite, elle se tenait bien droite devant moi, avec sur la lèvre un sourire malsain. Elle s'amusait avec moi et ça me rendait furieuse. Elle le savait et utilisait cela à son avantage. Un jour, alors que nous traversions les montagnes, alors même que je ne savais pas encore où elle m'amenait, elle disparut soudain. Nous étions alors dans les montagnes, je me souviens avoir fait à peine quelques pas avant que mon corps tout entier ne soit paralysé. Quelque chose que je n'avais jamais vu venait de me frapper de plein fouet. Le soleil me tapait sur la tête si fort que j'avais l'impression que mon cerveau était à ébullition. La douleur était partout dans mon corps et je n'arrivais presque plus à respirer. Mes jambes on ensuite fléchit sous mon poids et j'ai passé la journée a contemplé le vide à souffrir le martyr en me concentrant pour gardé mes yeux fermé le plus possible en alors que j'entendais des bêtes grouillées autour de moi et me grimper dessus. Mon corps semblait brûlé de tout son être. Pourtant, il m'était impossible de perdre connaissance. Finalement comme pour apaiser mes souffrances, la lune se leva venant masquer le soleil. Alors, seulement ma guide réapparut. J'avais compris, si je ne la suivais pas, je le regretterais et elle ne lèverait pas le petit doigt pour venir m'aider.

Je n'étais à l'époque qu'une gamine. Je dus néanmoins commencé mon entrainement d'Umraen comme toutes les autres. Aucun traitement de faveur pour l'âge ou la provenance. Il n'y avait que des femmes drows. De très vielles et de très jeunes, certaines étaient même moins âgées que moi. Pourtant, pour toute la formation commençait par l'étape de la servitude. C'était sans doute la plus dégradante de toute, car elle ne se résume qu'à être la servante des membres déjà certifier de l'ordre. Durant ce temps qui dure en moyenne entre douze et quinze ans, vous n'êtes pas autorisé à parler, ou porté des vêtements. L'on vous nourrit de trop peu de nourriture donc il faut apprendre en a volé pour survive. Hors sans vêtements pour cacher notre butin les endroits ou l'on peu le dissimuler son plus ou moins accueillant. Hors ce n'est pas tout. Si l'on ce fait prendre a volé on doit alors faire la garde comme ils l'appelaient. C'est ce que j'ai vu lorsque je suis arrivé. La femme devant la porte était une pauvre servante qui avait échoué un larcin. Elle était donc attacher à la porte et devait endurer le soleil et lorsque quelqu'un arrivait, elle devait trouver la force de l'annoncer en criant. La chance de survie à cet endroit était quasiment nulle. Hors c'était le seul endroit ou l'on était nourrit convenablement... ou du moins suffisamment. J'y suis allé à deux reprises. Une fois pour avoir donné à l'une de mes camarades la chance unique de passer un bon moment avec une maitresse que je trouvais insupportable. Je les avais enfermé toutes les deux dans une salle. Lorsque la porte leur fut ouverte, il ne restait plus que la maitresse et le cadavre de l'esclave. Ce que cela m'avait apporté ? Rien, mais je ne l'ai comprise que par la suite. C'était les simples jeux d'une enfant prisonnière. Cela me donna droit a trois jours à monté la garde. Par chance personne ne se présenta à la porte. Lorsqu'il m'on détacher, je me souviens avoir craché un liquide noirâtre étrange, mais rien de plus.

Je n'étais à l'époque qu'une gamine. Je dus néanmoins commencer mon entraînement d'Umraen comme toutes les autres. Aucun traitement de faveur pour l'âge ou la provenance. Il n'y avait que des femmes drows. De très vielles et de très jeunes, certaines étaient même moins âgées que moi. Pourtant, pour toute la formation commençait par l'étape de la servitude. C'était sans doute la plus dégradante de toutes, car elle ne se résume qu'à être la servante des membres déjà certifier de l'ordre. Durant ce temps qui dure en moyenne entre douze et quinze ans, vous n'êtes pas autorisé à parler, ou porté des vêtements. L'on vous nourrit de trop peu de nourriture donc il faut apprendre en a volé pour survive. Or, sans vêtements pour cacher notre butin les endroits ou l'on peu le dissimuler son plus ou moins accueillant. Or ce n'est pas tout. Si l'on se fait prendre à voler on doit alors faire la garde comme ils l'appelaient. C'est ce que j'ai vu lorsque je suis arrivé. La femme devant la porte était une pauvre servante qui avait échoué un larcin. Elle était donc attachée à la porte et devait endurer le soleil et lorsque quelqu'un arrivait, elle devait trouver la force de l'annoncer en criant. La chance de survie à cet endroit était quasiment nulle. Or c'était le seul endroit ou l'on était nourri convenablement... ou du moins suffisamment. J'y suis allé à deux reprises. Une fois pour avoir donné à l'une de mes camarades la chance unique de passer un bon moment avec une maîtresse que je trouvais insupportable. Je les avais enfermées toutes les deux dans une salle. Lorsque la porte leur fut ouverte, il ne restait plus que la maîtresse et le cadavre de l'esclave. Ce que cela m'avait apporté ? Rien, mais je ne l'ai comprise que par la suite. C'était les simples jeux d'une enfant prisonnière. Cela me donna droit à trois jours à monter la garde. Par chance personne ne se présenta à la porte. Lorsqu'il m'on détacher, je me souviens avoir craché un liquide noirâtre étrange, mais rien de plus.

Lorsque l'on arrive à passé l'étape de la servitude, l'on vous porter pour la première fois des vêtements depuis des années. L'effet est pour certaine une libération, d'autre s'en irrite. Pour moi, cela ne me donna que l'impression que j'avais franchi une petite étape de ma vie. Ce n'était pas grand-chose, un petit bout de tissu violet et noir qui couvrait à peine les parties intime. La seule raison pour laquelle nous avions droit d'en porter, c'était pour différencier les servantes des apprenties. Car oui maintenant nous commencions réellement notre formation. Nous devions passer de longue heure à regarder les flèches filées vers les cibles et à apprendre un nombre incalculable d'herbes autant médicinal qu'empoissonné. Ça en devenait un tel casse-tête que souvent l'une d'entre nous mourrait d'avoir commis une erreur. Lorsque le premier examen est arrivé, car oui nous étions belles et bien tester sur nos connaissances, nous sommes toutes restées sans voix lorsque nous avons réalisé que rien dans ce qui était écrit n'avait de sens. Cela n'avait aucun rapport avec ce que nous avions vu. Ainsi sans même corriger les copies, nous fûmes toutes placées sur une même ligne et nous dûmes subir le supplice du fouet. Il fallait voler le solutionnaire, voilà qui était le vrai test de cet examen et personne n'y a pensé. J'avais une telle honte de moi. C'était cela la leçon, ne pense pas savoir ce qui t'attend prépare toi.

Une fois l'entraînement de base passée, venait l'heure du pire moment, la tutrice. C'est à ce moment que l'on inscrit le nom de votre nouvelle maîtresse au fer rouge sur votre épaule droite. Elle a dès lors le droit de vie ou de mort sur vous et ne doit en répondre de personne. C'est à ce moment que votre chance de survie est la plus faible. La mienne l'était encore plus, car ma tutrice était une drow du nom de RelulI Nesril. Elle était réputée pour n'avoir eu aucune apprentie ayant passé cette étape. Elle demandait à ses'' filles'', c'est ainsi que les tutrices devaient nommer leurs esclaves de faire l'impossible pour lui plaire. Souvent cela se terminait en étrangeté malsaine. Hors elle était une maîtresse dans l'art du meurtre et comme telle nulle ne doutait qu'elle pouvait ce permettre d'en demander plus que les autres. Après tout plus la formation est complète plus elle demande d'effort et plus elle est risquée.

Je me souviens du jour ou elle a décidé de me former à la séduction. C'était un jeu pour elle de la manière dont elle en parlait. Elle m'a ramené en Yorlëy et ma ensuite dit que pour le temps que j'étais en ville mon nouveau nom était Quew Alrae et qu'elle me montrerait ma cible au moment venu. Elle me donna ensuite un sommaire de ce que je devrais dire ou faire pour la séduire, du moins suffisamment pour la lui rapporter. Certaines parties faisaient naître en moins une révulsion totale. La cible n'était pas quelqu'un d'important d'après ce que j'avais cru comprendre, c'est pourquoi un simple apprenti pouvait s'en charger. J'avais ordre de le prendre dans ma toile, de le rapporter à ma chambre en ville, de l'éliminer proprement et ensuite de déposer l'arme du crime dans la chambre à côté puis de partir. Alors que je rapportais ma proie, lorsque nous arrivâmes à ma chambre, trois hommes nous y attendaient. Ma cible referma ma porte derrière moi. Je m'étais fait prendre, mais pas par mes tortionnaires, par ma maîtresse, elle c'était joué de moi pour m'apprendre une leçon ne jamais suivre le plan d'une autre. Les quatre drows m'utilisèrent toute la nuit. Ce fut dur, d'autant que c'était ma première fois. Je crois que j'ai dû pleurer durant les deux ou trois premières heures avant de reprendre mes esprits. Lorsqu'ils furent partis, ma maîtresse sortit de la chambre à côté de la mienne et vaine me flanquer une claque au visage. Puis je passai une journée attacher au lit à subir ses vices sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Pourtant, je lui en étais presque reconnaissant de m'avoir fait subir ce terrible supplice, jamais plus je ne ferais le plan d'une autre.

Mon tutorat fut parsemé de leçon telle que celle si. Jamais je ne commis jamais deux fois la même erreur et plus d'une fois j'échappais à la mort de justesse. Puis finalement un jour, j'eus droit à ma liberté. Alors que j'approchais enfin de l'âge adulte, je fus libéré de ma tutrice et admis comme assassin de l'ordre. Je portais enfin le titre d'Umraen.